Le Mont Moiwa

Si la ville de Sapporo est relativement plate, elle est pourtant entourée de nombreuses montagnes. Le Mont Moiwa est l'un des plus proches et des plus hauts.

Avec mon ami, nous avions décidé depuis longtemps de le visiter. C'est enfin chose faite !

Nous nous sommes rendu sur place en vélo, ce qui nous a pris plus d'une heure. Sur le chemin, nous avons croisé un temple. Je l'avais déjà visité auparavant, mais je n'ai sans doute pas poster de photos. Alors, les voilà !

(les différentes portes à passer avant d'accéder au temple)

(le temple au toit rouge)

Nous avons ensuite repris la direction de Moiwa. Le sommet est deux fois plus haut que celui de Maruyama : on se sent plus loin de la ville, mais aussi bien plus haut.

Comme nous avions fait lors de notre visite de la JR Tower, nous sommes venus en fin d'après-midi pour pouvoir ensuite profiter de la vue de nuit.

(vue sur Sapporo)

(vue sur les montagnes, à l'opposée de la ville)

(le diamant, la sculpture emblématique du mont - la "cloche du bonheur" est suspendue en son centre)

La nuit est tombée doucement, et nous avons pu apprécié le panorama : Sapporo est magnifique avec toutes ses lumières ! Mais nous ne nous sommes pas attardés : le vent s'est levé, et la température est descendu très vite !

(j'aimerai ouvrir mes volets sur cette vue tous les matins...)

La Vallée de l'Enfer

Je n'avais pas vraiment prévue de me rendre à Noborebitsu, qui me semblait être une ville assez éloignée de Sapporo. La proposition d'une sortie de groupe m'a fait changé d'avis… Et j'en suis bien contente aujourd'hui ! En effet, cette ville très spéciale vaut le détour.

Tout d'abord, parce que les démons armés de massues sont de véritables emblèmes. On peut croiser de nombreuses statues de démons rouges et bleus, certaines atteignant des tailles spectaculaires. Des massues à pointes sont aussi déclinées sous plusieurs formes : sculptures, peluches...

(charmant accueil par des démons à la gare…)

(un démon rouge)

(un démon bleu)

Noborebitsu est connue pour sa ' Jigokudani', aussi appelée 'Hell Valley' (ou vallée de l'enfer pour les non-anglophones). Et elle porte très bien son nom : geysers brûlants, lac sulfureux, eaux grises-blanches…

(célèbre point de vue sur la vallée)

(les pancartes 'Keep Out' rappellent régulièrement aux visiteurs de ne pas s'aventurer hors des sentiers délimités)

Un peu plus loin, c'est un grand lac fumant qui nous attend.

(le lac)

Notre périple dans la ville des démons a pris fin par un bain de pied dans la rivière, où l'eau devait être naturellement à une température proche de 40°C ! Difficile d'y glisser ses orteils au début, mais passés quelques instants, on ne souhaite plus partir. C'est détendu que nous sommes finalement repartis, avec nos petons bien revigorés.

(la rivière chaude et les structures de bois pour se tremper les pieds)

(mes petons, avec une splendide trace de bronzage)

De tous les endroits que j'ai pu visiter depuis le début, Noborebitsu est l'un de mes préférés. Malgré l'abondance de touristes, il reste relativement sauvage et préservé, et ce n'est pas tous les jours que l'on peut admirer de telles créations de Mère Nature.

(c'était vraiment chouette)

Les tournesols d'Hokuryu & le zoo Asahiyama

J'ai eu la chance d'être généreusement invitée à participer à une balade dans les champs de tournesols d'Hokuryu. Cet endroit se trouve à environ 2h de Sapporo en voiture, et ce sont des amis japonais qui nous ont conduit jusque là, en louant une voiture. Nous étions un groupe hétéroclite : deux japonais, un belge, un tchèque, un malaisien et moi.

(les champs de tournesols : les gens viennent de tout Hokkaido pour les visiter!)

(un labyrinthe est ouvert au public à travers ces fleurs géantes)

(comme c'était le cas à Furano, toute la ville est aux couleurs du tournesol)

(vous aimez ma casquette? ^-^ )

Après un déjeuner bercé par les sons des tambours japonais, nous avons terminé notre balade champêtre et avons pris la route du zoo Asahiyama. Ce zoo a l'une des meilleures réputations de l'ile d'Hokkaido.

(en entrant, les flamants roses)

Il est plus grand que le zooMaruyama, et les espaces réservés aux animaux sont un peu plus spacieux. Il est aussi un peu mieux agencé. Mais j'ai toujours un peu de mal avec ce genre d'endroit, qui n'est pas parfaitement adapté aux conditions de vie naturelles des animaux. Certains animaux difficiles à maintenant en captivité (comme les ours blancs, les pingouins…) ont l'air mal dans leurs peaux et développent des troubles du comportement.

(un des quatre ours blancs du zoo)

(la meute de loups)

(un singe profitant du calme sur un rocher)

(l'hippopotame était de sortie le soir)

Nous sommes finalement rentré à Sapporo après environ 2h30 de route. Nous avons de la chance d'être des « invités », puisque nous avons pu en profiter pour dormir un peu !

Pour terminer la journée en beauté, nous avons cherché un restaurant. Après avoir essayé trois restaurant de « Soup Curry », il nous a fallu abandonner cette idée : ici, il est difficile de trouver un restaurant après 9h le soir.

Nous avons donc fini dans un restaurant d'Okonomyaki. Les ingrédients des plats nous étaient apportés bruts : à nous de les cuire sur la plat chaude qui se trouve au centre de la table.

(la préparation…)

(et la cuisson des « okonomyaki façon Hiroshima »)

Ce fut un excellent repas pour finir cette journée ! 

Détails de la rue #4 : à Furano

Je ne me suis pas promenée longtemps dans les rues de Furano, mais j'ai pu immortaliser quelques plaques d'égouts, qui sont comme toujours frappées des symboles de la ville.

(une plaque avec l'emblématique lavande)

(une autre plus petite symbolisant Hokkaido)

(une dernière avec une sorte de personnage-champignon…)

(et le dit personnage en statue de bois)

Le Love Neko

Au Japon, peu de gens ont des animaux ; seuls les tout petits chiens sont assez courants. D'ailleurs, il arrive de croiser des propriétaires zélés qui les habillent avec des robes et les promènent dans des poussettes pour bébés…

Bref, en dehors des chiens, il est presque impossible de croiser des animaux domestiques dans les rues. Depuis mon arrivée, je n'ai rencontré que 3 chats habitant le quartier du marché aux poissons.

Aussi, les japonais ont inventé le concept du « Cat Café », un endroit où l'on peut venir boire un café tout en caressant des chats ! Il existe un cat café à Sapporo, nommé le « Love Neko » (neko signifiant chat).

(l'enseigne vue dans la rue : il faut passer devant pour la voir)

Le Love Neko est au 5^e étage d'un petit building aux allures de résidence pour particulier. En entrant, il faut se déchausser et se laver les mains. Des vestiaires sont disponibles pour poser ces affaires.

(des portraits de tous les chats sont affichés sur l'un des murs... il y en a beaucoup !)

L'ambiance de cet endroit est vraiment particulière. L'intérieur est rempli de chats qui miaulent et se chamaillent sans cesse ! Les chats sont tous différents, certains sont notamment de superbes espèces.

(un des cons de chats)

. Quelques uns sont malades ou blessés. Il y avait notamment celui-ci, obligé de porter une collerette de la honte.

(pauvre minou)

J'ai compilé quelques vidéos pour vous présenter un peu mieux l'endroit : c'est ici !

Nakafurano (alias Lavanville)

La matinée de dimanche ne s'est pas très bien passé : il est parfois difficile de comprendre comment fonctionnent les trains ici, et me voilà embarquée dans une mésaventure interminable sur les rails, direction la campagne d'Hokkaido. Alors que je m'étais réveillée à 6h45 pour pouvoir profiter de l'ingralité de la journée, ce n'est qu'aux alentours de 14h que j'ai finalement atteint l'endroit que je souhaitais visiter… Fatiguée, j'ai quand même voulu profiter un peu du village de Nakafurano.

(perdue dans la campagne japonaise...)

Ce village est connu pour ces grands champs de fleurs de toutes les couleurs, ainsi que pour sa lavande et ses melons. Malheureusement, je suis arrivée un peu tard pour profiter des champs multicolores, puisque les bandes rouges de coquelicots venaient tout juste d'être coupés. La visite valait tout de même le coup d’œil.

(un mini-téléphérique emmène les visiteurs au sommet de la colline)

Le plus gros producteur de fleur du coin est sans doute la Ferme Tomita. Ce sont principalement eux qui font connaître cet endroit grâce à leurs champs de toutes les couleurs. Leurs champs de lavande s'étalent également sur plusieurs hectares.

(une des nombreuses boutiques de la ferme)

(les fameuses bandes de fleurs de toutes les couleurs)

Ils produisent aussi des dizaines de produits dérivés de la lavande… Des oreillers en lavande jusqu'au glaces, en passant par toutes sortes de cosmétiques divers et variés.

(la nourriture à la lavande : puddings, choux à la crème, gelées, sucettes, limonades…)

(...et leurs célèbres glaces)

(tous plein de produits d'hygiène et de beauté)

(il existe même une mascotte à l'effigie de la petite fleur violette!)

Il est possible de jeter un œil dans la distillerie, qui produit et vend notamment de l'eau de lavande. Il est aussi possible de regarder comment travaille les chimistes qui conçoivent les produits pour le corps.

(coup d’œil dans le laboratoire de cosmétiques)

L'endroit est bien pensé, avec des terrasses et balcons ayant vue sur les champs. J'ai pu déguster un délicieux burger végétarien en profitant du paysage !

(vue du restaurant sur les champs)

Ici, tous les employés sont habillées dans la couleur de la fleur emblématique… et même leurs véhicules de fonction sont violet !

(un scooter de la ferme… j'adore!)

Je n'ai pas pu visiter l'intégralité du lieu, étant limitée par les horaires compliqués des trains… Je serai finalement restée 4 ou 5h dans les transports durant cette journée, mais les paysages et l'ambiance qui règnent à Nakafurano valent bien que l'on se donne un peu de peine pour y aller… Un spécial, le Lavander Express, est même mis en service spécialement pendant les mois de juillet et d'août.

Sur ce, je vous quitte en vous montrant mes quelques achats.

(du thé et du café à la lavande, un savon, des cartes postales et une casquette 'Furano')

(… et un dernier champ de fleurs)

Apéritif au 38ème étage

Un jeudi soir, je suis sortie avec mon ami pour visiter la plus haute tour de la ville : la JR Tower. Cette tour se trouve dans la gare principale de la ville, et son 38ème étage offre un panorama à 360° sur l'ensemble de la ville. Il paraît même qu'on peut y voir la mer par temps dégagé !

(au 38ème étage)

A cet étage, on ne trouve que quelques chaises, un bar et des toilettes. L'ambiance, comme dans la plupart des restaurants au Japon, y est tamisée et tranquille. Un endroit parfait pour déguster un apéritif en contemplant le panorama.

Mais pas question pour nous de boire puisque nous avons des choses à faire le lendemain : nous nous sommes contenté de noix diverses et de haricots edamame. Ce genre de haricots est facilement trouvable dans les restaurants japonais en France.

Nous sommes arrivé un peu avant le début de la nuit, ce qui nous a permis de profiter à la fois de la lumière du jour puis de celles de la nuit. Mais malheureusement, avec une faible luminosité et les reflets de la vitre, presque toutes mes photos sont floues.

Papa-Maman, si vous ne savez pas quoi faire pendant mon absence, je vous conseille d'aller profiter du panorama pendant quelques instants :-) 

De l'art moderne dans un grand parc

Enfin, le Soleil a pointé son nez un week-end ! J'avais noté, sur ma liste de choses à faire, d'aller jeter un œil au Parc d'Art de Sapporo. C'est donc ce que j'ai fait !

(le petit lac du parc, avec les ateliers au fond)

Le parc est constitué de plusieurs ateliers, chacun spécialisé dans un type d'artisanat particulier : l'atelier de travail du bois, l'atelier de poterie, de tissage, d'impression, de dessins sur verre… Ces endroits sont plutôt destinés aux enfants, et il fallait réserver un créneau à l'avance pour prendre part à une activité.

En plus des ateliers, le parc dispose de 2 galeries d'art : une exposition sur Star Wars avait lieu dans la première, et la seconde était inexplicablement vide. J'ai beaucoup aimé me replonger dans l'univers de Star Wars à travers des tableaux et des sculptures réalisés par des fans. Les costumes utilisés lors du tournage étaient aussi exposés ! Cependant, il était interdit de prendre des photos à l'intérieur du bâtiment… dommage !

(l'affiche de l'exposition)

(Dark Vador en personne attendait les visiteurs à l'entrée)

Une autre partie du parc est le Jardin des Sculptures. Sur plusieurs hectares, des réalisations (souvent très étranges) parsèment le jardin.

(une des plus fameuses du parc : 'You are my chair I'm yours' de Shigeo Fukuda)

(une salle avec des pattes...)

(vue sur le restaurant)

En bref, cet après-midi était bien agréable : j'ai particulièrement apprécié la fraîcheur et l'ombre de la forêt sous ce grand Soleil !